- félinité
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• 1875; de félin♦ Littér. Caractère félin d'une personne qui a la souplesse ou (au fig.) l'attitude doucereuse et hypocrite du chat.⇒FÉLINITÉ, subst. fém.Caractère félin, p. réf. à la souplesse, à la grâce, à la ruse du chat. La souplesse de fauve, la félinité du prince l'inquiétait : elle pressentait de terribles griffes sous ses regards, ses gestes, ses mots de velours (PÉLADAN, Vice supr., 1884, p. 41). Jeunesse, stature, félinité : M. Jean Marais, qui, vocalement, et pour la diction, peut travailler encore, est un Néron vraisemblable (L'Œuvre, 1er mars 1941).REM. Félinerie, subst. fém. Synon. C'est un hypocrite, je vous dis (...) Les mots et les actes toujours en désaccord... Deux paroles, deux visages... Toute la félinerie et la séduction de sa race... L'homme du Midi enfin! (A. DAUDET, N. Roumestan, 1881, p. 311).Prononc. :[felinite]. Étymol. et Hist. 1875 « caractère félin, caractère de ce qui a la souplesse et la ruse du chat » (M. DE LESCURE, Le Procès de J.-B. Rousseau, Journal officiel, 25 nov. 1875, p. 9662 ds LITTRÉ Suppl.). Dér. de félin; suff. -ité. Fréq. abs. littér. :1.félinité [felinite] n. f.ÉTYM. 1875; de félin.❖♦ Littér. Caractère félin de quelqu'un qui a la souplesse d'un chat ou (au fig.) les caractères (ruse, hypocrisie,…) prêtés au chat.0 La souplesse de fauve, la félinité du prince l'inquiétait : elle pressentait de terribles griffes sous ses regards, ses gestes, ses mots de velours.J. Péladan, le Vice suprême, p. 41, in T. L. F.
Encyclopédie Universelle. 2012.